Page:Revue wagnerienne - Tome 1 - 1885-86.djvu/224

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

dont le lever de vérités le plus compréhensif encore trompette la coupole et invite à perte de vue du parvis les gazons que le pas de tes élus foule, un repos : c’est comme l’isolement, pour l’esprit, de notre incohérence qui le pourchasse, autant qu’un abri contre la trop lucide hantise de cette cîme menaçante d’absolu, devinée dans le départ de nuées là haut, fulgurante, nue, seule : au delà et que personne ne semble devoir atteindre. Personne ! ce mot n’obsède pas d’un remords le passant en train de boire à ta conviviale fontaine.

Stéphane Mallarmé.