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Page:Reymond - Brunelleschi et l’Architecture de la Renaissance italienne au XVe siècle, Laurens.djvu/124

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BRUNELLESCHI.

lais d’Urbino et de Gubbio, qui sont des œuvres d’une grande beauté’, mais qui ne tirent vraiment tout leur prix que de la richesse de leurs ornements (Pl. 24).

Dans une forme moins pure, avec plus de richesse et de complication, se développe l’art du nord de l’Italie, dont les œuvres typiques se voient à la Cathédrale de Came et à la Chartreuse de Pavie.

Les vantaux de portes ont toujours été très décorés en Italie. Le xve siècle continue la tradition du moyen âge et les Portes du Baptistère de Floi^ence par Ghiberti sont parmi les plus grands chefs-d’œuvre de l’art. Les portes de Saint-Pierre par Filarète, celles de Luca délia Robbia au Dôme et celles de Donatello à San Lorenzo de Florence sont d’autres brillants témoignages de l’importance des vantaux au xve siècle.

Je pourrais poursuivre cette énumération, mais il faut s’arrêter. Il me suffit de rappeler ce que les artistes de la Renaissance ont su faire avec les fontaines, les escaliers, les bénitiers, les bordures de chœur, les grilles de chapelles (voir la Grille de Prato, Pl. 8), etc. Il n’est pas de motif qui ne leur ait fourni l’occasion de charmants chefs-d’œuvre.

CONCLUSION

En résumé, la Renaissance fut une création toute florentine. Dans la première moitié du xv* siècle ce style n’est pas encore connu en dehors de Florence et de la Toscane. Dans la seconde moitié du siècle, ou plus