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PRÉFACE


Jusqu’en ces derniers temps, l’étude des mouvements et de leur rôle dans la vie de l’esprit, sans être complètement oubliée, n’était guère en faveur. Les psychologues s’occupaient avec une préférence marquée des phénomènes intellectuels ou des états affectifs.

Il y a plus de trente ans, dans un article sur « Le rôle et l’importance des mouvements en psychologie »[1], j’avais essayé de signaler cette lacune. Mes remarques, sur ce sujet, me semblent aujourd’hui bien timides et bien insuffisantes. Beaucoup a été fait depuis dans cette direction.

Plusieurs fois je me suis demandé s’il n’y

  1. Revue Philosophique, octobre 1879.