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CONCLUSION


I

Après avoir examiné les divers types morbides, voyons si l’on peut découvrir une loi qui résume la pathologie de la volonté et jette quelque jour sur l’état normal.

À titre de fait, la volition seule existe, c’est-à-dire un choix suivi d’actes. Pour qu’elle se produise, certaines conditions sont nécessaires. Un manque d’impulsion ou d’arrêt, une exagération de l’activité automatique, d’une tendance, d’un désir, une idée fixe, l’empêchent d’être pendant un instant, une heure, un jour, une période de la vie. L’ensemble de ces conditions, nécessaires et suffisantes, peut être appelé volonté. Par rapport aux volitions, elle est une cause, bien qu’elle soit elle-même une somme d’effets, une résultante variant avec ses éléments : la pathologie nous l’a démontré.