Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 1.djvu/18

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la superstition aient causé sa ruine et celle de sa famille, il ne cesse point d’être religieux ; il est vrai que sa religion, qui est le véritable christianisme puisqu’elle le rend bienfaisant et généreux envers tous les hommes, n’est pas plus la religion des fanatiques, qu’elle n’est le christianisme des docteurs en droit canon et en théologie.

Cet ouvrage pourra m’attirer de nombreux ennemis ; mais j’espère qu’il sera certain, pour tous mes lecteurs de bonne foi, que c’est l’horreur du crime, quelque masque qu’il porte, qui l’a inspiré ; et que mon dessein a été d’être utile en cherchant à ramener les hommes à la saine morale et à la vérité.