Page:Richelet - Dictionnaire françois, 1694, P1, A-L.djvu/16

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TaJur J. ~ Vou£e de SUm. T >lf man. iJics de PlutAr<jite> Nani , ki/eirc de Venifc Tâvcrnier. f’oia^es. Tcrop’aile. Oeuvres poè’tiqu: s. Tc-i!on , Ch.valier i Mémoires. Teveiiin. ChtrHrgie, in folio ^ cheXj^ectlet, Tevcnor. Volages. Tli!’.rs. Deijitperflitiens. Des perruques , (^r, du Tilhr.’ Mémoires. Vaiiq;-;las ds l’Académie Fran’ç»oife. Remarques, in 4. Quinte Curce, in 4. du Vernay. Traité de l’onie. Vi!c. Mercure gaUni. Voiturf . Oeuvres de l’oiiure , in 4. quatrième édition. Outre ces Auteurs on s’efl fervi pour comp»fer ce Livre des œuvres depu.-icjues Autres Eiriivxim, pAYce quony a trorive des facuns de parler toutes nouvelles. Né.inmains comme ce n’cfl qu’en pajf.mt qu’on s’ej} .uachéii leurs écrits, on n’a pas mis leur nom dans le [atalogut Alphabétique de ceu.vo^uon a fris À t.i ■! e -le citer en ce DicHonaire. On s’eft canieniéde les nommer dans le corps de l’Ouvrage À Tiie/itre qu’en aprls d’eux queL^u: choje.

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Explication des marques qu’on a mises aux mots & des accens

dont on les a marquez.

L’Etoile * qu’on met à côcc d’un mot , ou d’une phrafe montre que le mot, ou Lk ^phrafc fontau figure , &: lorfqu’il n’y a nulc marque au côte’ du mot , ou de W phniic, c’clt il dire que le moc , ou la phralc font dans le Icns propre.

La croix t qui cft visa vis du mot , ou de la façon de parler veut dire que le mot ou la façon de parler n’ont proprement leur ufagc que danslc ftilelîmplc, dans le comique, le burlcfquc, ou le fatirique. Mais lors qu’on trouve ^ côte du mot, ou de la phrafe une étoile & une croix, ou une croix &: une étoile,*!, ouf *, cela fignific que le motouh façon de parler {c prennent figurémcnt, mais qu’ils n’ont cours que dans le ftile le plus fimplc, comme dans les vaudevilles , les rondeaux , les épigratn- mes, &: les ouvrages comiques.

L’accent circonflexe ■" montre que la lilabe flir laquelle il eft , fe doit prononcer, longue.

L’accent grave ^ marque qu’en prononçant la lilabe fur laquelle il fc rencontre, onabaitrc un peu la voix.

L’accent aigu ’ fc met d’ordinaire fur l’f'mafculin final , ou fur l’f clair qui c’coiC joint avec une s qu’on a retranchée.

Lorfquc IV n’a point d’accent c’ell: pour l’ordinaire une marque qu’il cftobfcur 5C qu’on ne le doitfairc fcntir que foiblement dans la prononciation. Ainfi pclocoafi pi ononce comme s’il croit écrit pculoton.

Les ennemis pcnfant nous tailler des croupières
Firent deux pelotons de leurs cens achevai.
Muliirc., Amphitrton. Acle...

Forcegcnsùipruncnttout-à fait cet e obicur lorfqu’ils parlent, ou qu’ils lilcnC, mais les hommes favans dans la langue condaïuicnt cette proyouciaxioa , & fia: tout loilqu’on lit de la poëfie.