Page:Richelet - Dictionnaire françois, 1694, P1, A-L.djvu/59

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A IM.

fioire viritdilr, livre j />«jc 353 . On diroic & fcs nJgSOires font les rames.

^ifncm. f. m. Petis corps cartilagineux (ituez aux deux côtcz du bout du nez. Veg9ri, terme dt Médecine. ^lUite.f.f. Terme de cordonnier. C’eft une petite pièce de cuir qu’on met par dedans le long du foulier , & qui prend depuis ie piton jufqu’aux quartiers. L’ailette de ce IbuUer eft l’ien coufuë.

Ai IL Sur s, adu. Prononcez piefque<i Heurs en deux filabcs. C’eft à dire,"" ni autre lieu, d’un Autre ccté.lleilîiUiuts, On me mande d’aller par ailleurs. Koif.jy. L’cfpritdclaFontai. ne 5c Ion corps ne l’ont prefque jamais enfemble , quand l’un eli en un endroit, l’autre eft fouvent ailleurs. ) d’^ilte’iri. ttdv. D’un autre lieu. (Ce bigot nevient point de l’Eglife, mais <<’<ijW<arj,de chez quelque belle dame, peut-être. )

’d'^,lle„rs. t<v. D’une autre caHfe. ( Cela nevient pas d’où vous croïez, il procède d’ailleurs ) ’ d’^iHenrj. ndv. Outre cela , de plus. ( La plupart des riches qui n’ont point de naiflance, font fias, infolcns , & btutau.i d’/tiluurt. )

A I M.

  • ÎJ

AiMtn v.a. ri vient du Latin (im<irf. C’eft dcfirer qu’il arrive à qiicicunccq’.c’on crnitîhii devoir être avantageux , non point àcaulcdclbi même mais à la feule conlîderationde la petlbnnci qui l’on veut du bien. C’eft avoit delà pailion pour q’adque choie que l’on en croit digne. ("Vous qui aimez le Seigneur, haifiez le mal. Port. Royal. Ffeau/ne !. Nous aimons ceux qui nous font du bien & les amis de nos amis. Il eft d’un galant homme d’aimer la gloire & l’honneur , & de chercher de toute fa force l’un & l’autre. Je t’arme, cher Daphnis , Se t’aimerai toujours, Mavie, &mon amour n’auront qu’un niérac cours. L.t Coi. :e}f : dt U Sufe. )

^ri :r, V. a Ce mot lignifiant fe plaire à quelque chofe , ou picndre philif , veut le verbe qu’il te jit a l’infinitif, précédé de la particule . .l’on n’aime pointa loiier, & l’on ne loiie j’.m.lis f-ns intérêt. La T^clirfoucaut refiixmil. Il l’cpoufc , & je fai pourquoi,

C’eft qu’il .lime comme les l’rince* Anoudir des tnonfties chez foi.

Maiiitird, pot fil.

Aimez, Seigneur, aimez i vivre,

Et faites que de vot beaux (ours

Le long û le fortuné cours

De toute crainre aMis délivre.

Vtit.pssfci.

Le mcnfon ;;eeft tellement connu pour un vice, que ceux qui aiment le plus ànicntir, le condannent. P.-liJj’in, & U ii’^e, recueil. Lei vieillards aiment à donner debo.is préceptes pont fe cou foler de n’être plus encrât de donner de mauvais exemples. La HothefoHcaut,refie.i»nii.paitiep.-’j.}^. ’ Voiez armer, plus bas. I

^imer mieux , Ces mots veulent Etre fouvent fuivis d’un verbe i l’infinitif , & cet infinitif veut être immédiate ment fui’." ! des particules cjne ir l’ qui en rc’giireut un autre ( Ils aimèrent mieux le prendre vif que de le tue.’. I’<i". ;;^w. /. 4. Il .lime mieux "iii-t du mal de foi f.vea’r n’en point parler. Tl^chyfottcaut, rtfitxiorrs. Elle aima mtsux mirtrir t^zç de rendre un lavement qu’elle r.voit pris. Scarronpcipei. ^irrur muux , Ces mots lignifient /"e/Vf, fc ils fe difent des chofesdonton préfère les unes aux autres. Il aime mieux unefirîiine balVe Je tranquille qu’une fortune élevée, & :t’amuUueufe.


^imer ’r^ieitx. Ces Viotsfe difent auflî desperfonnes.quandil ne s’agit point d’amitié , mais d une Cmple préférence. Oo aime mieux un valet mat- fut Se fagc,qu’uu valet bien fait Se fripon. KouveHei rep-.ari^ues,

Ceft l’homtme du mondt ijue j’aime U mieux On ne trouve pas bonne cette façon de parler. Comme il s’agit d’iraitie Se non point iepréfcrence,on doit dire, c’eft l’homme du monde que j’aime leplus , ou c’eft l’h«mmc du monde pour qui J’ai le plus d’.'Unitié. Nouvelles rem.ir^ues. ^/kimtt fi/uD. Cet niois fuivi» iuuneiUteaieBt d’un ^ue reu A TM

lent le verbe quifuit Icurf«»aufubjon( !îif J’aimerois mieux qu il déclinât l’on noitt Lt dit je fuis Orefte, oubicn Agamemnon. Ve’p.po/t.c.) )

^imer. Ce verbe eft quelquefois «’•fr^’, quand il fign’i£e vouloir , louhaiter, dcfirer, être bien aife , & alors il veut cti«  fuivud’un que, Se d’un fubjonrtif.

(Aimez qu’on vousconfeille, Senonpas qu’on vous louifc Dép. poet.c.i.

J’aime qu’on prenne de la peine quand il s’aeit d’honneur & de vertu.)

^ima !,U, adj. Digne d’être aimé. [Dificilement on s’empêche d’aimer ce que les Dieux ont fait déplus aimable. Con FeeJÎ :i, Le tems ne bannira jamais de mon ame.ni ces aimables lieux, ni cette belle flame.îar./î»t.]

^smé, aimée, adj. Objet qu’on aime, pour lequel on a de l’amour, de l’amitié. [ U eft aimé des grans, il eft chéri dea belles]

AuiSE , /y. Nom de femme, f Aimée eft jolie ] Ai.MAN ,fm. Pierre qui atire le fer,& qui lui communique fet propiietez. (’On don ne plus de force .i la pierre d aiman lors qu’on l’aime. Voila un aiman bien armé : Se il faut que ce fou de la façon du fieiir ... )

^sK.v :T,„,ai-na«t,ne. ad,. Qui a la qualité de l’airaan. C’eft un fer qui a une veitu aimantine, c’eft à dire , la force d’atiret le fer.

sAtmnntt-, timar.tée , td. Touché avec l’aiman. [ Eguille aimantée. ]

AiMOR-ciE,/ :/. Prononcez émiragie. Terme de Médecin. Ce mot vient du Grec , & fignifie écoulement de fang pat le uez ( provoquer une Aimoragie,.-urétc : l’aimoragie.) AIN.

A î NE . aiÇne. f. f. Ou l’écrit de l’une S : de l’autre façon, mai» onprononceuinf. Se l’on ne prononce aulfi point l’/dans ailné niail’née.Seimêmeileft Jibre de ne point écrire ces mots avec cette première /T

'^4inceftlapartiedueorpioùlacuiffe8e la hanche s’aflèmblent.

( Avoit l’aine enflée. J

A ine. arfnr. Ç.rrt. Le premier né des enfans mâles dans une maifon. ( U eft l’aine de la famille ) .Ainie,aif„ie.J.f. La première née des fiUes d’une m.iifon. ( L’ainée eft la plus belle. )

sAhrcffe. C. f. Ce mot d’aïutlfe nefeditpasfc’dl, &il eft d’ordinaire accompagne dumotde ’foir. C eft l’avant.’ge qu’on» d’être le premier né dans unefainille. ( Le Hro :t d’ainefi’i eftconiidéiable. Se en France il n’y »f oint de coutume 011 il ne l’oit avantageux. Cn l’y a étendu, car après la mort du préniier-né, lepuifnc fuccedcau droit d’-iincffe. Efau vaidit fon droit d’-iinefté a Jacob, -^i".) t AiNS. Conjonflion qui veut dire mai ? Se quien cefensn’ett pluscnufage. ^ms a^scentrai’e. Ces mots fe difent encore* mais en rient feuîcmept

Point ne fe repentit de fon feint perfounage ^iiis au Contran !, il en fut très content. ^eu’jellés roiar^ucs dâVan^elas.

Ainsi, "ijjuctii/e. De la forte, de cette forte. C’eft pourquoi, tout de même : f Ilpa ;iaainfi àfcsfoldàs .-14.’. Je me riois démon aveuglement, aiufimon ame crut pour jamais être des enchaiitée rix.^er/i’ïi.Coimncun père l’de la tendrelTc pour les enfaas.ainû le lieignciu a de la tendxelTe pour nous. rtrr-K^al.

A I & A J 0.

^M. f.m. Les bouquetières de Taris apellentdcce nomunrf forte de fleur jaune qui vient en Janvier, qui dureprclquc julqu’à P.’ique, Se qui eft une moijieic de petite tulipe. Ctï «iaifomfosi jolis, l’on s’enfcrt 3 mettt’. ; fut les autels. AjoiNT,/ ?™. Terme de Palais. Celui qu’on preadpQUI ilHlici à une procédure, ou à un jugement.

^jimi. Oficiti de Libraiie qui aidile Sindic. ^]o,’ris. f. !.■>. Terme de Rirtrijue. Circonllances d’une cbofc. C5V refendes ajoints pour amplifier.^

I