Page:Richepin - Mes paradis, 1894, 2e mille.djvu/19

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Tâchons de lui ressembler, mon cher Maurice, et faisons de même nos obres, que ce soit celle de tes divins Mystères ou celle de mes amers Paradis, et faisons-les sans autre souci que de les bien faire, chacun dans notre voie, et disons-nous que le meilleur de notre bisougno aura encore été de nous sentir toujours frères en la faisant, et commençons ainsi à réaliser dans notre coin, à quelques-uns que nous sommes, le chimérique paradis où tous les humains divers et anarchiques s’aimeraient comme nous nous aimons !

Jean Richepin.