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MES PARADIS


XLIX


Je les plains, les purs cerveaux
À leur seul culte dévots,
Ignorant ce que tu vaux
Et ta noble gymnastique,
Ô corps qu’ils ont en mépris
Et dont je dirai le prix,
Corps sain, vigoureux, bien pris,
Dur, souple, agile, élastique !

C’est bon et c’est beau pourtant,
Gonfler ses muscles qu’on tend
Et portant, luttant, sautant,
Sans craindre que rien altère
Cette force qu’on accroît,