Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Beuh !… Quoi qu’ vous voulez qu’il y fasse !
Bédam’ ! Y n’y fait qu’ la grimace,
le v’là r’parti l’ long du faubourg….

Y n’est pas long à arriver
à la caserne ousqu’on l’espère,
et, après des tas d’escaïers
le v’là dans sa tôle au sizième !

Sa ménagère yi dit : — « Bonsoir ? »
Lui yi rétorqu’ : — « …soir, ça boulotte ? »
Et le v’là parti à s’asseoir.

Gn’y a l’ frich’ti su’ la tab’ bancale
et, par la tabatière ouverte,
il entre, avec la bris’ du soir,
cette infamie d’odeur fécale :
il l’a r’niflée ? Il en mang’ra…

ça sent la… chose et les lilas.