Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/200

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Quand tu vas aux wouaters-clozettes,
tu… vis’s à côté d’ la lunette
et, déconcertante coutume
dont les murs peuvent témoigner,
tu prends ton doigt pour porte-plume
et ton cul pour un encrier,

Ouvrier mon frère, Ouvrier.

Jeun’, vigoureux et bien planté,
tu touches, sans être ébloui,
aux délicats et blancs tétons
de ta femme ou de ta maîtresse
avec tes doigts gourds et brutaux
aux amoureuses maladresses
gantés de crotte ou de cambouis.

Si, pour te plaire elle se soigne
parfume ou lave au savon fin,
tu l’appell’s aussitôt « putain »
ou ben « vache » et « saloperie ».