Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/221

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Dis à ceux qui viendront t’ crier :
« La France va se dépeuplant
nous comptons sur toi, Ouvrier ! »
— « Eh ! bien, prêtez-moi votre Épouse.
La mienn’ ne sera pas jalouse
seulement vous paierez la sag’-femme
les mois d’ nourrice et le loyer ! »

Je te l’ crierai jusqu’à la mort :
tu n’ sortiras d’ ton esclavage
du salariat et du servage
que par le quotidien lavage

Si on vient te d’mander d’ voter,
afin d’élire un député,
un d’ ces marchands de boniments
qui viv’nt toujours à tes dépens :