Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/70

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Aign’ donc, cognez ! On s’ fout d’ la Vie
et d’ la Famill’ qui nous étrille,
et on s’en fout d’ la République
et des Électeurs alcooliques
qui sont nos dabs et nos darons.

Nous, on est les pauv’s tits fan-fans,
les p’tits flaupés, les p’tits fourbus,
les p’tits fou-fous, les p’tits fantômes,
qui z’ont soupé du méquier d’ môme

qui n’en r’vienn’nt pas… et r’viendront plus.