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- Ça n’arriv’ pas toujours... ben sûr ;
- mais j’en conobl’ qu’ est si tassés
- dans leurs piaul’s en boît’s à homard,
- qu’ les Sam’dis d’ paie, quand y rentr’nt mûrs,
- gn’y a des fois qu’y s’ gour’nt de plumard !
- Nibé, Môme !... Alorss... t’ es ma « neuve » ?
- Ben, j’en r’viens pas..., j’en suis comm’ saoul,
- j’ peux pus cracher..., j’ai l’ sang qui m’ bout ;
- tu parl’s si pour toi j’ai la gaule !
- Quiens, pos’ ta têt’ su’ mon épaule,
- tu m’aim’s, tu m’aim’s, dis, répèt’-le ?
- Môm’, j’ vourais t’ manger, j’ vourais t’ boire.
- Donn’ ta tit’ langu’, donn’ ta tit’ gueule
- qu’ est pas pu gross’ qu’un bigarreau.
- J’ te fais mal ? Pardon... je l’ f’rai pus...
- Tu sais,... si j’ m’aurais pas r’tenu,
- j’aurais mordu d’dans tout à fait !