Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/81

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Ça n’arriv’ pas toujours... ben sûr ;
mais j’en conobl’ qu’ est si tassés
dans leurs piaul’s en boît’s à homard,
qu’ les Sam’dis d’ paie, quand y rentr’nt mûrs,
gn’y a des fois qu’y s’ gour’nt de plumard !


Nibé, Môme !... Alorss... t’ es ma « neuve » ?
Ben, j’en r’viens pas..., j’en suis comm’ saoul,
j’ peux pus cracher..., j’ai l’ sang qui m’ bout ;
tu parl’s si pour toi j’ai la gaule !


Quiens, pos’ ta têt’ su’ mon épaule,
tu m’aim’s, tu m’aim’s, dis, répèt’-le ?
Môm’, j’ vourais t’ manger, j’ vourais t’ boire.
Donn’ ta tit’ langu’, donn’ ta tit’ gueule
qu’ est pas pu gross’ qu’un bigarreau.


J’ te fais mal ? Pardon... je l’ f’rai pus...
Tu sais,... si j’ m’aurais pas r’tenu,
j’aurais mordu d’dans tout à fait !