Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/191

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camarade, pris au dépourvu, roula à terre la tête la première jusqu’au bas de la fourmilière ; le Koukouana suivait sa victime, frappant à coups redoublés. Nous nous élançâmes au secours de Good, tandis que le Koukouana s’enfuyait à notre vue. Good ne bougeait plus ; nous le crûmes mort. À la vérité, nous le trouvâmes pâle, abattu, blessé, mais vivant ; il nous accueillit avec un bon sourire.

« Fameuse armure que cette cotte de mailles ! dit-il faiblement. Ce coquin de sauvage croyait bien… »

Il s’évanouit. Pauvre Good ! il était tout meurtri et avait une de ses belles jambes blanches fortement endommagée par un coup de tolla. Nous dûmes le faire mettre sur un brancard pour l’emmener avec nous.

Les portes de Loo étaient encore gardées par les soldats de Touala. Nous avions aussi dépêché un détachement devant chaque porte. Nous apprîmes par un officier de Touala que le roi s’était réfugié dans sa ville avec ses troupes, mais que