Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/242

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n’est pas grande, et, depuis le temps que nous sommes ici, nous devrions sentir l’air vicié : l’air doit se renouveler. »

Cette sortie de Good nous réveilla de notre désespoir :

« Cherchons ! m’écriai-je, cherchons encore ! »

Nous nous mîmes à tâter le sol avec une ardeur nouvelle ; mais, au bout d’une heure ou deux, nous nous rassîmes, considérablement meurtris, fatigués et de nouveau découragés. Good, cependant, n’abandonna pas la partie. Il ne s’était peut-être pas assez de fois heurté aux défenses d’éléphants et cogné aux parois anguleuses ; il disait avec un certain entrain que ça valait mieux que de ne rien faire du tout.

« Camarades, cria-t-il enfin d’une voix étouffée, venez donc ici ! »

Guidés par sa voix, nous nous dirigeâmes vers lui aussi promptement que faire se pouvait dans ces ténèbres.

« Tenez ! » dit-il dès que je le touchai.

Et prenant ma main, il la plaça sur le sol.