Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/265

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suivent l’autruche dans les sables arides où elle vagabonde. Ses plumes sont l’objet d’un trafic très actif. Infadous nous apprit que des chasseurs avaient connaissance d’une oasis fertile à une certaine distance, et il nous conseilla de marcher dans cette direction. L’idée nous parut bonne. Les chasseurs qui se trouvaient dans l’escorte assuraient que, de l’oasis, nous gagnerions facilement les terres habitables. Nous supposâmes alors que la mère d’Ignosi avait pris cette route pour quitter le pays lorsqu’elle fuyait Touala et Gagoul ; par cette voie, la délivrance de cette femme n’avait rien d’extraordinaire.

En voyageant sans nous presser, nous arrivâmes, le quatrième jour, à la muraille montagneuse qui sépare le pays des Koukouanas du désert. Devant nous rayonnait l’immensité des vagues sablonneuses. On nous indiqua la pente rapide que nous avions à descendre et nous nous séparâmes de notre brave et loyal ami Infadous. Il nous quitta en nous souhaitant mille bonnes