Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/270

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Était-ce une hallucination de mon cerveau surchauffé par le soleil du désert, ou était-ce une réalité ? Je restais debout, me frottant les yeux, essayant de me rendre compte.

« Comment peut-il y avoir une hutte ici ? » pensai-je.

L’interrogation n’était pas terminée dans mon esprit, qu’un personnage couvert d’une peau de bête sauvage, parut sur la porte. Il était de taille moyenne ; sa longue barbe et ses cheveux étaient noirs : c’était un homme blanc ! Il fit quelques pas en me voyant ; je remarquai qu’il boitait. Un chasseur, surtout un blanc, ne serait pas venu s’établir dans un endroit pareil ! Décidément, mon esprit mal équilibré divaguait. Mes amis arrivaient juste à ce moment.

« Voyez donc ! m’écriai-je en me tournant vers eux et indiquant la hutte, suis-je le jouet d’une illusion, ou bien y a-t-il là, devant nous, un homme blanc sur le seuil de la porte de cette cabane ? »

Sir Henry et Good avaient suivi ma main ; le