Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/287

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homme blanc ne s’est jamais hasardé ; alors nous abordons l’intérieur inconnu. Qu’en dites-vous, mes camarades ?

— Je dis, répond sir Henry Curtis en réfléchissant, que c’est une grosse affaire.

— Sans doute, mais n’est-ce pas ce que nous demandons tous ? Il nous faut du changement, un changement complet : et, croyez-moi, nous trouverons là-bas des choses nouvelles. J’ai entendu parler vaguement autrefois d’une grande race blanche qui habite quelque part dans cette direction ; nous saurons ce qu’il en est ; du moins je le saurai, car, si vous hésitez à venir avec moi, j’irai tout seul.

— Très bien, je suis votre homme, dit sir Henry Curtis, quoique je ne croie pas à la prétendue race blanche.

— Je vais donc pouvoir maigrir, ajoute Good, son lorgnon dans l’œil. Bravo ! Allons au mont Kenia et dans cet autre endroit dont je ne peux prononcer le nom, à la recherche d’une race blanche qui n’existe pas. Cela m’est égal pourvu que je perde ma graisse. Quand partons-nous ?

— Dans un mois, par le bateau de l’Inde, répond Quatremain, et ne soyez pas si prompt à