Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/73

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À peine était-il jour, que nous étions déjà à faire nos préparatifs de départ : des gourdes de thé froid, la meilleure boisson, à mon avis, pour braver la chaleur et la fatigue ; de la viande séchée et une bonne quantité de munitions. Un léger déjeuner, nos ordres aux Cafres qui vont dépouiller le lion et l’antilope, et en route pour la chasse !

Découvrir la trace des éléphants n’était pas difficile. Ventvogel, avec son flair d’indigène, déclara qu’il y en avait vingt à trente. Ils avaient fait du chemin dans la nuit, et il était près de neuf heures quand nous vîmes, aux arbres brisés, que nos éléphants n’étaient pas loin. Mais, à neuf heures, dire ce que le soleil était déjà chaud !… Notre ardeur chasseresse l’emporta cependant sur l’ardeur du soleil.

Enfin ! nous les voyons ! Ventvogel n’avait pas eu tort ; vingt à trente éléphants mâles, dans une dépression de terrain, ayant fini leur déjeuner, passaient leur loisir à secouer leurs grandes oreilles. Ils étaient à cent mètres de nous. Au