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Qu’est-ce pour nous, mon cœur, que les nappes de sang

Et de braise, et mille meurtres, et les longs cris

De rage, sanglots de tout enfer renversant

Tout ordre ; et l’Aquilon encor sur les débris,

Et toute vengeance ? Rien !… — Mais si, toute encor,

Nous la voulons ! Industriels, princes, sénats : 

Périssez ! puissance, justice, histoire : à bas !
Ça nous est dû. Le sang ! le sang ! la flamme d’or !

Tout à la guerre, à la vengeance, à la terreur,
Mon esprit ! Tournons dans la morsure : Ah ! passez,

Républiques de ce monde ! Des empereurs,
Des régiments, des colons, des peuples, assez !