Page:Rimbaud - Les Mains de Jeanne-Marie, 1919, éd. Berrichon.djvu/21

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Jeanne-marie a des mains fortes,
Mains sombres que l’été tanna,
Mains pâles comme des mains mortes.
— Sont-ce des mains de Juana ?

Ont-elles pris les crèmes brunes
Sur les mares des voluptés ?
Ont-elles trempé dans des lunes
Aux étangs de sérénités ?