Page:Rimbaud - Les Mains de Jeanne-Marie, 1919, éd. Berrichon.djvu/25

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Ah ! quelquefois, ô Mains sacrées,
À vos poings, mains où tremblent nos
Lèvres jamais désenivrées,
Crie une chaîne aux clairs anneaux !

Et c’est un soubresaut étrange
Dans nos êtres, quand quelquefois
On veut vous déhâler, mains d’ange.
En vous faisant saigner les doigts.