Page:Rivaudeau - La doctrine d’Epictète stoïcien.djvu/144

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vulgaire, on dit incontinent qu’il fait du Philosophe ou du reformé. Il faut mespriser ces sornettes, qui retombent sur ceus qui les prononcent.

D’estre blasmé. jt.u»aî<TOiJ !ivu>v (katamôkêsomenôn), il faut y.aTaiAu>i/,ï]ao (katamômêsomenôn).

N’ayés point de soucy. y.<xx ? (stasin), il faut p) ().

Chapitre 21.

Tu as perdu ton ranc. Je n’ay pas traduit i-m*™ (estasin) qui n’est à nul propos icy, mais oto™ (stasin) qu’il faut remettre au lieu.

Chapitre 22.

Pour l’amour d’un autre. Si «XXov (di allon). Politian avait trouvé «xxo (di allo) et traduit propter aliud. Cela n’est pas bien.

Je ne serviray de rien à mes amis. Il taxe l’opinion des Aristoteliens et Peripateticiens comme fait Lucian aus Dialogues des morts, qui content les biens de la fortune pour partie de la félicité. Les Stoïques tenoient le contraire et disoient la seule vertu suffire pour accomplir le souverain bien, et Ciceron le maintient en ses disputes Tusculanes, et mesmement en la cinquiesme. Ces premiers y fourroient aussi les biens du corps qui consistent principalement en trois choses, en la beauté, la force et la santé. Ceus de la fortune en deus, aus honneurs et richesses. Leur raison estoit que la justice ne se peut exercer dans le magistrat, ni la libéralité et les exercices de la charité dans les biens. Dequoy nous avons traité amplement en la lecture que nous avons faite, et depuis escrite sur le cinquiesme de Sainct Matthieu.

Des souliers de l’armurier, ni des armes du cordonnier.