Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/113

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7 - LE SINGE ET LE PÉCHEUR

UN pécheur alla un jour à la mer prendre des poissons; le soir, il vendit sa capture, et en acheta un petit pain dont il fit son souper. Le lendemain, il retourna à la pèche et trouva une caisse; il la porta à sa maison et l’ouvrit; un singe en sortit et lui dit: «Malheur à toi. je ne suis donc pas seul à vaincre; toi aussi, tu triomphes, pleure; ton triste sort.» — «Mon sort est supportable,» répondit-il. Le lendemain, il retourna à la pèche; le singe monta sur la maison et s’assit. Un moment après, il coupa toutes les roses du jardin. La fille du roi l’aperçut et lui dit: «O Sidi Moh’ammed, que fais-tu là? Viens ici, j’ai besoin de toi." Il prit une rose et s’approcha: «Chez qui de-