Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/22

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un trésor. » Elle l’envoya à un certain endroit où était enfoui le prétendu trésor. Sur ces entrefaites survint le beau-frère de Thadhellala. « Emmène ce mulet, » lui dit-elle. Le chercheur de trésors creusa la terre en maints endroits et ne trouva rien ; il revint chez Thadhellala et lui demanda son mulet. Celle-ci de pleurer et de crier. La sentinelle accourt, Thadhellala porte plainte contre cet homme, elle est détachée à l’instant, et l’accusé est suspendu à sa place. Elle s’enfuit dans une ville lointaine, dont le sultan venait de mourir. Or, d’après les coutumes du pays, on prenait pour roi quiconque se trouvait aux portes de la ville à la mort du roi ; le sort y amena Thadhellala, on la conduisit au palais où elle fut proclamée reine.