Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/75

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7. - L’ORPHELIN UN enfant perdit son père, son oncle le reçut comme orphelin. Il avait un petit veau, son oncle avait une paire de bœufs, il les menait aux champs et les gardait. Il faisait paître son veau dans la prairie; quant aux bœufs, il les attachait. Un mois après, son veau devint gras, les bœufs de l’oncle étaient maigres. "O orphelin, lui demanda son oncle, pourquoi mes bœufs sont-ils maigres?" — "Je n’en sais rien, répondit l’enfant, cependant je les fais paître tous ensemble." — "C’est bien, » repartit l’oncle. Le lendemain, il suivit l’orphelin, il trouva que le veau paissait en liberté dans la prairie, et que ses bœufs étaient attachés. Il revint sans dire mot. Le lendemain, il appela l’orphelin.