Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/80

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C)ù CONTES POPULAIRES KABYLES quel il fixa une corde, il étendit la corde en avant et la couvrit de terre. Durant la nuit, l’oncle lui cria: « Couche-toi, ô orphelin, au bord du précipice.» Il se mit à côté de l’orphelin, et sa femme derrière lui. «Pousse-toi, dit-il à l’enfant, nous sommes trop serrés.» — « C’est bien, il y a de la place.» Il se poussa jusqu'au bord du précipice, saisit la corde, fit reculer tellement son oncle et sa tante qu’ils roulèrent l’un et l’autre dans le gouffre. Il revint à leur maison et hérita de leurs biens. Mon histoire est finie, mes ressources ne le sont pas; mon histoire a couru de ruisseau en ruisseau, moi, je l’ai racontée à des héros.