Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/134

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Toute la Cour attendoit impatiemment ce qui résulteroit d’un événement si extraordinaire. Le Prince, époux d’Amasis, paroissoit seul tranquille au milieu de tant de troubles ; mais le Roi qui sortit du cabinet, suivi de la Princesse, calma tous les esprits par ce discours : Je suis à-présent convaincu, dit ce Monarque en s’adressant à toute la Cour, que voilà la Princesse Amasis, je la reconnois pour ma fille, & vous devez désormais la regarder comme votre Souveraine, puisque personne au monde ne peut avoir eu connoissance des secrets qu’elle vient de me révéler ; mais, quoique le voyage que je dois