Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/145

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ame, & ce bonheur excita dans son cœur les sentimens de la reconnoissance la plus parfaite envers les Dieux. Son cœur, déjà disposé à l’Amour, lui fit dire au Prince son époux les choses du monde les plus tendres & les plus spirituelles ; mais je n’entreprendrai point de rapporter cette conversation, qui fut sans doute des plus animées entre deux jeunes cœurs que l’Amour inspire.

Quoique le Roi fût extrêmement fatigué de tous les événemens qui venoient de se succéder, il ne put néanmoins différer plus long-tems le plaisir d’apprendre les aventures du Prince Nubécula ; c’est pourquoi il congédia une par-