Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/155

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que, dans le fond de son cœur, il desiroit ardemment d’apprendre.

Il vit donc la Reine de Lydie, qui, après avoir pleuré long-tems sa perte, & avoir fait rendre à sa mémoire les honneurs & les respects qu’on ne pouvoit refuser à un Monarque, qui ne s’étoit occupé, pendant le cours de sa vie, qu’à faire se bonheur de ses Peuples. Il vit l’aimable Cliceria qui, se trouvant surchargée du poids de la conduite de ses vastes Etats, craignant d’ailleurs de nouvelles irruptions de la part de Pencanaldon, il la vit, dis-je, partager ce fardeau avec le Prince Corydon, qu’elle trouva seul