Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/21

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Pencanaldon, dont les Etats sont contigus aux miens, venoit de faire une irruption dans une de mes Provinces ; j’appris en même tems qu’il s’étoit emparé d’une des plus fortes Places de la Lydie. Surpris d’un pareil procédé, sûr qu’il n’avoit aucune plainte à me faire d’aucune part que ce pût être, n’ayant jamais eu aucun démêlé avec lui, je me hâtai donc de faire assembler mes Troupes, dans la vûe de m’opposer à la rapidité de ses nouveaux progrès ; je partis à la tête de cinquante mille hommes, tous Soldats aguerris, dans l’espoir de chasser le perfide Pencanaldon & de le châtier de son audace : mais la