Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/73

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queur de tout ce qui respire, ne fût préparé que pour elle ; comme il ne s’attendoit point à la voir paroître avec l’Aurore, ce Dieu ne put s’empêcher de rougir, la prenant d’abord pour sa mere. Mais il fut bientôt détrompé en la regardant : son air modeste lui donna beaucoup d’émotion, il fit arrêter son équipage lorsqu’il fut près d’elle, en descendit avec précipitation, puis s’approcha d’un air timide, n’osant presque lever les yeux sur la jeune Princesse qui n’étoit occupée qu’à admirer le brillant spectacle qui s’offroit à ses regards ; ce qui fit qu’elle ne s’apperçut pas que l’Amour étoit à ses pieds en