Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/87

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L’Amour, devenu constant par son union avec Brillante, jouit à-présent d’un bonheur parfait ; & son ardeur, loin de diminuer par la présence continuelle de Faveur & de Jouissance, semble s’accroître, & les plaisirs qu’il goûte, par leurs secours, lui paroissent toujours nouveaux. Il est aisé de présumer que Brillante l’a fixé pour jamais ; c’est donc en vain qu’on le cherche à présent dans le monde, puisqu’il n’y a laissé que son ombre. Voilà, chers Tramarine, ajouta le Génie Verdoyant, l’heureux sort dont jouit actuellement la Princesse votre sœur dans l’isle Craintive, que le véritable