La lampe électrique se ralluma d’elle-même, Hélène à sa clarté, put lire sur le cadre l’étiquette du timbre avertisseur ; d’un seul coup elle retrouva ses terreurs, le timbre d’alarme était étiqueté : « Voleurs ! »
Le vacarme de sonneries et d’allées et venues reprit dans l’hôtel. Hélène s’habilla rapidement et se précipita dans les couloirs sans trop savoir ce qu’elle faisait.
« Eh bien ! où allez-vous comme cela ! dit un homme en robe de chambre qui passait dans le couloir.
piège électrique à voleurs.
— Ah ! monsieur Ponto !… les voleurs !…
— Eh bien, nous allons les prendre !… que signifie cette figure bouleversée ? vous avez peur encore ?
— Oui… non… balbutia Hélène.
— Quelle jeune fille timide vous faites ! vous avez toujours peur !… Voulez-vous les voir, nos voleurs ? Suivez-moi. C’est la caisse qui est attaquée, nous y allons !… »
Le concierge venait au devant de M. Ponto.
« C’est dans la petite caisse de la banque qu’ils se sont introduits, monsieur, dit-il, ils ne sont que deux, mais il y en avait deux autres qui faisaient le guet au dehors… Ceux-là se sont sauvés aux premiers bruits !…