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116 fi HISTOIRE.

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après avoir pris les ordres du ministre de Paris, consentait à installer l’Assemblée des e~ec~eM~ à l’Hôtel de Ville, et le procureur du Roi et de la Ville, Éthis de Corny, donnait même une clé de son bureau particulier « pour procurer aux officiers des électeurs un lieu de calme et de silence propre à la rédaction de leurs arrêtés ». La députation de douze électeurs qui vint remercier les magistrats municipaux de leurs dispositions hospitalières dit, dans sa harangue, qu’elle n’attendait pas moins du prévôt des marchands, « un magistrat », porte le procès-verbal, « dont l’affabilité est égale à son zèle pour la chose publique ’). C’est de M. de Flesselles qu’il s’agit. De même qu’à l’Assemblée nationale, beaucoup de députés du clergé et de la noblesse s’étaient réunis à leurs collègues du Tiers état, ce qui, dès le 27 juin, avait déterminé la réunion des trois ordres ; de même aux électeurs du Tiers étaient venus se joindre, à la même date, plusieurs électeurs privilégiés. Le clergé donna l’exemple dans la personne des abbés Bertolio, Truffer, Le Masson et Moreau. D’autres vinrent ensuite rejoindre leurs collègues installés à l’Hôtel de Ville, et notamment MM. de Laleu, vicaire de Saint-Eustache, M. Marchais, citoyen noble, l’abbé Fauchet, le marquis de la Salle, l’abbé La Grenée, prieur de Saint-Victor, l’abbé Lefebvre, chapelain de Sainte-Marie-l’Ëgyptienne, l’abbé de Mazière, vicaire de Sainte-Opportune. Le 14 juillet, dixsept nobles et vingt-cinq ecclésiastiques étaient réunis aux quatre cent sept bourgeois élus par les districts. Circonstance à noter, ce sont même quelques-uns de ces privilégiés qui montrèrent le plus vif enthousiasme pour la Révolution. Bertolio et