Page:Rocca de Vergalo - La Poëtique nouvelle, 1880.djvu/32

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2. D’après son étymologie grecque, le mot asyle doit s’écrire avec un y.

3. Les mots faisan, faisant, nous faisons, ils faisaient, bienfaisance, satisfaisant, etc., etc., doivent s’écrire fesan, fesant, nous fesons, ils fesaient, bienfesance, satisfesant. Pourquoi écrire ai et prononcer e ?

4. AUanguir et allûurdir, allanguissement et allourdissemenl, doivent s’écrire avec deux /.

5. Il y a cinq sortes d’e (soyons raisonnables !) en français : trois e sonores ; un e sourd ou demi-muet, et l’a toutafait muet : procès, vous arrêtâtes, vous bêchiez ; breton ; nous.nageons.

L’e est toujours ouvert quand il est suivi d’une syllabe sourde finale : je cesse, telle, il nous vexe, frère, lumière ; ou de consonnes articulées finales : lest, sec, autel, nef, enfer, etc., etc.

D’après ce principe, il faut écrire : complètement, événement, cortège, collège, puissè-je, dussè-je, aimè-je, piège, sève, siège, protège, abrège, etc., etc.

6. Deux ou plusieurs mots qui, par le son n’en font qu’un, les prépositions, les substantifs composés, les adjectifs numéraux cardinaux et les ordinaux, les locutions adverbiales, les prépositives et les conjonctives, doivent s’écrire, sans trait d’union, et sans apostrofe, en un seul mot, tant au singulier qu’au pluriel.

1° Les substantifs étrangers postscriptum, eccehomo, facsimile, sénatuseonsultes ; etc., etc.

2° Quand ce mot est formé d’un substantif ou d’un