Page:Rocca de Vergalo - La Poëtique nouvelle, 1880.djvu/35

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place de à qui, auquel, vers lequel et de la proposition en au lieu de dans, etc., etc. Mais, quant à mettre au singulier un verbe précédé de plusieurs sujets -t un pronom avant deux verbes, quand ce pronom est le complément d’un segond verbe qui en gouverne un autre à l’infinitif ; à placer le pronom personnel joint à un impératif, en remplaçant moi, toi, par me, te ; à transposer les adverbes pas, point, plus, construits avec un infinitif, et assez joint à un adjectif, c’estadire, à les placer après l’infinitif oul’adjectif ; à transposer l’attribut et le sujet ; tout cela est si mauvais qu’on ne doit pas y consentir. A la vérité, on peut placer la préposition et son complément avant le substantif ou l’adjectif ou le verbe dont ils dépendent ; le sujet après le verbe ; une épitète quelconque, simple ou composée, régie par un verbe, peut se placer également avant le verbe, à la condition que cette transposition ne produise pas d’ambigùité dans le terme ni d’anfibologie dans la tournure de la frase. Et, à ce propos, n’oublions pas les

Figures Grammaticales.

L’aférèse, la syllepse, l’enallage, l’ellipse, ïapoeope, la paragoge et la synérèse, qu’il ne faut à aucun prix bannir de la Poësie qui est faite pour charmer et pour bien d’autres choses encore. Le pléonasme nuisant à la précision, nous le retranchons en partie. La syncope n’ayant pas de raison d’être, nous la supprimons également.

Somme toute, Hnversion est indispensable parce que