Page:Rocca de Vergalo - La Poëtique nouvelle, 1880.djvu/39

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Dieu n’a pas imposé de liberté impure ; chaque homme peut user de son franc arbitre et sans pression aller, ou non, vers lui d’un trait.

Il n’est pas de besoin forcé dans la nature ; enfin, nous pouvons touts repousser ou choisir, et la grâce ne nous dit jamais de moisir.

J’ai toujours envié beaucoup la créature qui n’a point de devoir à remplir ni d’affront à venger : elle peut frapper à mort son front.

Je me dresse, indigné, de toute ma stature, car, libre, je ne puis disposer de mes jours : j’aime l’enfant, et je sens l’outrage toujours.

Les Révolutionnaires et Les Chansons de l’Exil.

Les Estivales {Le Livre des Incas.)

Des Tropes et des Figures de Pensées.

Le mot propre fesaiit force de loi, évitez d’une manière absolue la métonymie et n’employez que rarement la synecdoque et la périfrase. Servez-vous de la mélafore, de 7a sentence, de F apposition, de Ihyperbole, de la prosopopée, qui est sublime ; de Tantitèse ; de l’ironie, cette mitrailleuse ; de ïhypotypose, qui est grandiose ; de la litote, de l’apostrofe et de la comparaison. Les autres Tropes et Figures de Pensées sont aussi excellents. Seulement, il faut s’en servir avec discrétion et à propos.