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XIV
AVANT-PROPOS

d’avouer qu’il était celui de la Rettorica delle Putane, “ parce que, dit-il, les mœurs des Italiens s’accommodent bien de l’un, et leur superstition et leur politique mal de l’autre. „

Nous avons dit que M. Gustave Brunet a fait suivre la dissertation de M. Baseggio d’une post-face de sa façon. Elle traite de quelques écrits dans le genre de l’Alcibiade, d’ouvrages de Pallavicini et de ses confrères de l’Académie des Incogniti, des dispositions légales concernant le vice contre nature, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, et se termine par une nomenclature de pédérastes plus ou moins illustres des derniers siècles. Il y en a d’avérés et de douteux sur cette liste. Parmi les uns, on peut citer Théodore de Bèze et Louis XIII ; parmi les autres, Henry III, Lully, d’Assoucy, le comte de Sintzendorff, le marquis de Villette, Pierre-le-Grand et Frédéric II[1]. Ce dernier est

  1. M. G. Brunet s’est arrêté, au xixe siècle, par prudence ; sans quoi, il lui eût été facile de doubler sa liste, en allant de l’archi-chancelier Cambacérès au marquis de Custine. Au xvie, il a omis le plus célèbre de tous : Shakespeare. Voir le tome xv de ses Œuvres, édition François Hugo. Le traduc-