N° 38. Au fond d’une propriété, regard triangulaire dit de la Roquette d’où les religieux de la Roquette tiraient leur eau. Ce regard a été restauré en 1812. A l’intérieur se trouve un écusson sculpté aux armes du chancelier de Chiverny qui était propriétaire de la Roquette : c’était le regard particulier de ce seigneur.
N° 71. Rue des Envierges. Tracée en 1730. L’origine du nom vient peut-être du mot envigné, à cause des vignobles. Au 15 est la cité des Envierges, éclairée à l’huile. Au 3 et au 11 est la villa Faucheur. A l’extrémité de la rue des Envierges on a un beau panorama.
Ce boulevard faisait partie des boulevards dits extérieurs de l’enceinte des fermiers généraux.
Belleville s’appelait au viie siècle Savies et ce nom en langue franque signifiait : montagne sauvage. Les rois mérovingiens y avaient une villa. Les premiers Capétiens y donnèrent des terres aux monastères parisiens, et c’est ainsi que le Prieuré de St-Martin-des-Champs y possédait un territoire assez étendu, grâce à la donation d’Henri Ier. Plus tard Savies fut morcelé en plus de 17 seigneuries dont celle du Grand Prieuré de France au xviiie siècle. Les moines de St-Martin utilisent les sources, et l’aqueduc, mentionné en 1634, est réparé en 1457. La montagne de Savies est appelée Portronville pendant le moyen âge, puis Belleville-sur-Sablon. Une paroisse y est créée en 1543. Les moulins de Belleville s’appelaient : Basset, Neuf, Petit, du Coffre, de la Motte, En Diable, etc. Jean Bordier, argentier de la petite écurie du Roi, et Marie Bricart, sa femme, y fondent