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VI

CONCLUSION


La critique littéraire agit en général comme les gouvernements : elle suit, à une respectable distance, le mouvement de l’esprit et les évolutions de la pensée.

Puis quand il lui est bien prouvé que le public est plus avancé qu’elle et qu’il ne sert plus à rien de regretter les « maîtres du temps passé », les « romanciers comme ceux dont nos romanciers sont les fils abâtardis, le grand art qui marche vers la ruine complète », etc., — alors elle salue poliment le fait accompli et laisse à la génération suivante le soin d’apprécier les talents qu’elle a méconnus. Par bonheur, les aristarques sont aussi impuissants à arrêter le courant des idées que des villageois le seraient à arrêter le cours d’un fleuve. —