Page:Rod - À propos de l’Assommoir, 1879.djvu/25

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sulté. Par ce moyen, l’on pourra toucher du doigt le procédé de travail habituel de l’écrivain dont tout le monde s’occupe aujourd’hui :

« Vincent, après avoir porté les burettes sur la crédence, revint s’agenouiller à gauche, au bas du degré, tandis que le prêtre, ayant salué le Saint-Sacrement d’une génuflexion sur le pavé, montait à l’autel et étalait le corporal, au milieu duquel il plaçait le calice. Puis ouvrant le missel, il redescendit. Une nouvelle génuflexion le plia ; il se signa à voix haute, joignit les mains devant la poitrine, commença le grand drame divin, d’une face toute pâle de foi et d’amour…
Art. 22. — Si le prêtre passe devant le grand autel, il fait une inclination profonde, la tête couverte ; s’il passe devant le lieu où repose le très Saint Sacrement, il fait une génuflexion, toujours sans se découvrir…
Art. 32. — Si le Saint Sacrement est dans le tabernacle, il fait la génuflexion sur le pavé.
Art. 33. — Étant monté à l’autel, au milieu, il place le calice à côté de l’Évangile, abaisse le voile s’il était replié, tire de la bourse le corporal, qu’il étend au milieu de l’autel…
… Le prêtre, élargissant les mains, puis les rejoignant, dit avec une componction attendrie :
Art. 40. — En disant Oremus, il étend et rejoint les mains…
Oremus
Après avoir récité l’offertoire, le prêtre découvrit le calice. Il tint un instant, à la hauteur de sa poitrine, la patène contenant l’hostie, qu’il offrit à Dieu, pour lui, pour les assistants, pour tous les fidèles vivants ou morts. Puis,
Art. 58. — L’ayant achevé (l’offertoire), il découvre le calice des deux mains, plie le voile et le place du côté de l’épître, près du corporal…, puis, mettant la main gauche sur l’autel, hors du corporal, il prend dans la droite le