Page:Rodenbach - La Jeunesse blanche, 1913.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


COLLÈGE ANCIEN


 
Parmi le rose éclat du Soir pacifié
À la douceur duquel nul songeur ne résiste,
Je le revois souvent, mon grand collège triste
Dans un éloignement qui l’a sanctifié.

Ces temps qu’on croit lointains et qui sont encor proches,
Par le ressouvenir du cœur ― je les revis
Ces jours pleins de vitraux et pleins de crucifix,
Ces jours tout résonnants d’encensoirs et de cloches.