Page:Rodenbach - La Mer élégante, 1881.djvu/52

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Pour qu’ils s’aiment à l’aise et bâtissent leurs nids
C’est lui qui sur leur route écarte les broussailles,
Si bien qu’avant l’hiver ils seront tous unis
Puisqu’il leur glisse au doigt l’anneau des fiançailles.

Mais par une bizarre anomalie, il dit
Que le charme d’amour sur lui jamais n’opère ;
Si les autres ont faim, lui n’a pas d’appétit,
Et mourra vieux garçon — aimé comme un grand-père !