Page:Rodenbach - La Mer élégante, 1881.djvu/80

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Mais voici que la mer devient phosphorescente,
Et le long du sable changeant
Elle s’étale au loin superbe, éblouissante
Avec ses paillettes d’argent.

Pas d’astres dans le ciel ; dans le vent pas de voiles ;
On dirait que le flot amer
Roule ainsi sans pitié des cadavres d’étoiles
Qui seraient tombés dans la mer !