Page:Rodenbach - Les Vierges, 1895.djvu/17

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chair !… La belle aventure de la jeunesse s’achève comme un voyage.    ◌Les Vierges ont abouti chacune au paysage de leur destinée. Naguère, elles se trouvaient ressemblantes avec tous les sites. Leur œil était jumeau des fleurs de toutes les berges. Tous les échos étaient au diapason de leur voix.   ◌   Maintenant chacune, devenue Épouse, s’est réalisée soi-même, en n’étant plus à l’unisson qu’avec un site unique, sur lequel, résignée, elle