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LE MARÉCHAL NEY, par Rude (Cliché Giraudon).
mouvoir ses personnages. Il figure
le passage d’une
pose à une autre :
il indique comment
insensiblement la
première glisse à la
seconde. Dans son
œuvre, on discerne
encore une partie
de ce qui fut et l’on
découvre en partie
ce qui va être.
Un exemple vous éclairera mieux. Vous avez cité tout à l’heure le Maréchal Ney, de Rude. Vous rappelez-vous suffisamment cette figure ?
— Oui, lui dis-je. Le héros lève son épée et, à tue-tête, il crie : En avant ! à ses troupes.
— C’est juste ! Eh bien ! quand vous passerez devant cette statue, regardez-la mieux encore. Vous remarquerez alors ceci : les jambes du