Page:Roger De Beauvoir - Le Chevalier De Saint-georges Edition2V4 1840.djvu/150

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
142
LE CHEVALIER DE SAINT-GEORGES.

Le prince de Galles n’avait pas pris, lui, des leçons du prestidigitateur Comus ; il ne voulut pas comprendre l’escamotage dans les mains du prince du sang[1]. Insensible à cette honte, le duc au lieu de repartir préféra surveiller encore ses meneurs : enfoncé dans les insidieux labyrinthes de ses projets, il n’allait plus à la cour…

Le rideau qui recouvrait ce monstre était enfin déchiré le jour brillait, et Saint-Georges ouvrit les yeux.

Bientôt le duc le chercha vainement autour de lui : le mulâtre était parti.

  1. « Ce fut ce même prince de Galles qui en apprenant plus tard le vote de Philippe-Égalité, son ancien ami, détacha le portrait qu’il avait de lui à Carlton, le déchira de ses propres mains et en jeta les lambeaux dans la cour. »
    (Vie politique de Louis-Philippe-Joseph-Égalité, premier prince du sang et membre de la convention. — Paris, chez Hivert, etc.