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ÉPILOGUE.

M. de Langey !

Les yeux de l’homme s’enflammèrent une dernière fois d’un feu sombre…

— Langey ? murmura-t-il, vous avez dit M. de Langey ?

Joseph Platon approcha sa lanterne du front du mourant, il était livide, et Maurice lui-même ne l’envisageait qu’avec frayeur.

— Le ciel est juste, Maurice… Tio-Blas ne devait mourir que de votre main… à deux pas du lieu où repose encore celui qu’il a tué… le fils a vengé le père !

— Que veut dire cet homme ? demanda le marquis à Platon. Mon père n’est-il pas mort victime d’un duel, et non d’un assassinat ?…

— Un seul homme au monde, reprit l’Espagnol, en tirant de sa veste avec d’incroyables efforts une lettre scellée de noir… un seul homme pouvait vous dire ce secret de sang. Maurice, il ne l’a point fait… il ne le fera point… il est mort…

— Mort ! et de qui voulez-vous parler ? dit Maurice avec angoisse.

— Du chevalier de Saint-Georges ! lisez.

FIN DU QUATRIÈME ET DERNIER VOLUME.